L’année 2022, particulièrement mouvementée, s’en va comme elle s’était pointée avec des défis et des inquiétudes. En témoignent les enjeux mondiaux liés aux changements climatiques et épidémiologiques, aux vagues migratoires, aux conflits armés, aux chocs économiques, etc.

À quoi s’attendre en 2023? On s’enlisera encore sans doute dans les débats polarisants. Tant dans les médias traditionnels qu’à travers les plateformes numériques, précisément dans les chambres d’écho où l’effet des biais cognitifs touche tout le monde.

 Les discussions sur l’immigration, le racisme, l’avortement, la biodiversité, l’extrémisme de droite ou de gauche, la question identitaire et les droits des minorités de tout type resteront, entre autres, dans l’actualité aussi.

Au Canada et au Québec, notamment, on devra continuer de faire face à la problématique des urgences dans les hôpitaux. On peut se réjouir d’avoir calmé la COVID19, mais la forte présence des virus respiratoires dans notre entourage sème la panique. Au point de perturber l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

Beaucoup de familles tenteront encore d’affronter l’inflation. À cela s’ajoute l’imminence d’une nouvelle récession en 2023, selon l’Indice précurseur Desjardins.

Quoi attendre de 2023? La vraie interrogation devrait plutôt se demander : quel comportement adopter pour relever les défis? Les personnes appartenant à des groupes racisés sortiront-elles de leur zone de confort pour se réinventer? Pour réinventer leur avenir? Choisir de combattre nous semble judicieux, car l’inaction ne favorise pas les pistes de solutions.

 Pour la survie et la justice sociale, vous avez le droit d’exiger des mesures efficaces au lieu de vous plaindre en permanence. Vous pouvez aussi poser des actions efficaces au lieu – ou en plus – des discours habituels, incapables de faire bouger les lignes.

Chaque humain, ou groupe organisé a sa part de responsabilité en ce sens. Car tout (petit) geste compte dans la lutte pour le respect des droits de la personne.

Quant à nous, à COM C’EST NOUS, nous renouvelons, à l’occasion du Nouvel An, notre engagement à jouer notre partition. Nous continuerons de stimuler et de valoriser les actions concrètes des personnes, des groupes racisés et des communautés culturelles. Nous nous en tiendrons aussi à la promotion et à la défense de la diversité et de l’inclusion au Québec et dans le reste du pays.

En ce sens, le magazine COM1 (Come’One) dirigera de plus en plus ses projecteurs vers les gens et les groupes qui agissent positivement, mais qui sont négligés ou marginalisés.  Bien sûr, nous resterons à l’écoute des acteurs déjà reconnus pour leurs exploits dans leur domaine respectif. En 2023, au moins deux de nos quatre numéros réguliers (à publier en mars, juin, septembre et décembre) aborderont des thématiques qui nous préoccupent. Le premier portera sur les femmes, dont on doit préserver les droits au-delà de la journée du 8 mars, célébrée tous les ans en leur honneur. Merci de nous accompagner. L’avenir reste incertain. En revanche, on sait que l’inaction coûte beaucoup plus cher qu’un panier d’épicerie.