La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a lieu chaque année le 30 septembre au Canada. Le temps de rendre hommage aux personnes survivantes des Premières Nations et des Métis et aux enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux, ainsi qu’à leurs familles et à leurs communautés.
Cette journée importante connue aussi sous le nom de Journée du chandail orange a été soulignée, du 25 au 30 septembre 2023, par l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Cet événement a permis de célébrer la diversité et la richesse du patrimoine et des cultures autochtones par le comité organisateur de l’événement à l’UQO.
« L’appréciation culturelle : afin de mieux apprécier sans s’approprier » est l’un des thèmes débattus au cours de la semaine d’activités. La conférence prononcée par Catherine Boivin « amène les nuances de l’appropriation culturelle et de l’appréciation tout en discutant des définitions, des impacts et des exemples de ce phénomène, indique l’université sur son site Internet. Elle a pour but de nous outiller afin que nous puissions détecter les nuances et ainsi mieux apprécier sans s’approprier. »
La thématique « guérison des communautés autochtones » a aussi été abordée par Manishan Kapesh, Innue de la communauté des Uashat Mak Mani-Utenam. Fondatrice de la maison de guérison traditionnelle Kutikunui, elle estime que « la réconciliation se fera quand les survivants auront tous guéri de leur colère ». C’est dans cette perspective justement qu’elle milite et raconte l’histoire des Autochtones. Pour celle qui travaille avec les onze nations de la province du Québec, la guérison « commence dans l’enseignement des traditions et des rituels qui leur ont été enlevés par le système de pensionnats ».
Le rôle des universités dans la réconciliation a aussi été abordé dans le cadre de la série d’activités conçue par l’UQO dans le cadre de la Semaine de vérité et de la réconciliation.