Oscar Emmanuel Peterson a obtenu sept Grammy Awards pour ses enregistrements, ainsi qu’un huitième, en 1997, pour souligner l’ensemble de son œuvre. La carrière du pianiste né à Montréal et de parents antillais s’est étalée sur une soixantaine d’années.
Quatorze ans après sa mort, le légendaire musicien de jazz donnera son nom à un bout de l’avenue McGill College, au centre-ville de Montréal. Cet hommage résulte d’une pétition amassant 26 000 signatures et de discussions sur la meilleure façon d’honorer la mémoire du célèbre pianiste noir.
La Ville convient de lui dédier une toute nouvelle place publique située au cœur de la cité. « On souhaite installer un univers immersif, avec des installations sensorielles, contemplatives et immersives, en plus d’une œuvre d’art figurative à la mémoire du jazzman », a révélé la mairesse Valérie Plante.
Les futures œuvres d’art feront l’objet de concours qui vont être lancés. L’aménagement de ce nouvel espace devrait être complet d’ici 2025, soit l’année du 100e anniversaire de celui qui est considéré comme le plus grand musicien de jazz de l’histoire de Montréal et l’un des meilleurs pianistes de jazz de tous les temps.
Sortir de la pauvreté…
Quatrième d’une fratrie de cinq enfants, Peterson a été élevé par ses parents venus de Saint-Kitts-et-Nevis et des Îles Vierges britanniques. Sa mère, Kathleen, travaillait comme domestique et son père, Daniel, était porteur pour le Canadien Pacifique.
Il témoigne à propos du travail de son père : « C’était l’un des seuls emplois qu’un homme noir pouvait obtenir. Mais il [son père] avait un plan pour nous. La musique nous allait sortir de la pauvreté ».
Écoutez : https://youtu.be/RyRZxtjJdK8.
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