Loin d’être rebutés par le crachin de la journée du 24 juin, des dizaines de Montréalais ont afflué au parc Charleroi pour participer à la célébration de la Fête nationale du Québec concoctée par Com C’est Nous. Le temps pour des personnes issues de la diversité culturelle de souligner leur appartenance au Québec.  

Par Alain Babineau* 

Jacky Chéry, animateur de l’atelier « Dessine-moi le Québec », était persuadé de la créativité débridée et sans bornes des jeunes de douze ans et moins qui répondaient à l’invitation de l’organisme sans but lucratif.

L’atelier s’inscrit dans une perspective de médiation culturelle visant à inciter le sentiment d’appartenance des enfants issues des communautés culturelles au Québec. « L’objectif de cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’agenda social de l’organisme qui défend et promeut les intérêts, ainsi que les droits des membres des communautés racisées, au moyen du dialogue et de la communication », indique Jean Max St-Fleur, directeur de communications de Com C’est Nous. 

Les fleurdelisés flottaient au vent dans le parc Charleroi quand Philippe Thermidor, conseiller de l’arrondissement de Montréal-Nord, a évoqué la diversité qui caractérise la nation québécoise. Cette diversité, affirme-t-il, « amène une immense contribution au Québec d’aujourd’hui ».

Dans la tradition des spectacles relatifs à la Saint-Jean, la musique québécoise riche et diversifiée était omniprésente. Ainsi, l’artiste Issalem a, entre autres, revisité « Le temps est bon », un classique des années 1970, pour le bonheur du public qui redoutait la petite pluie fine et pénétrante.

L’événement ponctué d’une chorégraphie de Jam Elle Créations et de l’exposition des sept premières éditions du magazine COM1. Ce trimestriel vise à mettre les réalisations de leurs membres en valeur, dans une perspective de diversité et d’inclusion, a été l’occasion pour des migrants dispersés partout dans la province de se retrouver.

*Article d’Alain Babineau publié le 27 juin 2023 sur le site Internet de Intexo, Jounal Nou